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26.    Départ pour Miyazaki

  • jean-claudedunyach
  • 18 oct.
  • 2 min de lecture

On a bien aimé Kagoshima, en particulier le coin où on était – la ville moderne, autour de la gare des Shinkansen. Elle était vivante, pas touristique pour deux sous et remplie de gens affairés à vivre une vie japonaise sans se soucier de nous. Petit à petit, on a appris à se glisser dans le flux, sans trop déranger. Du moins on l’espère.

Nos prochains trains ne seront plus des TGV, mais des tortillards de campagne qui s’arrêtent souvent. Deux heures de trajet nous attendent jusqu’à Miyazaki. On est arrivé à la gare avec près de deux heures d’attente, ce qui permet à Régine de paniquer à l’aise, en prenant son temps. En arrivant, on a acheté des gâteaux pour le trajet – une chocolatine à la pistache, des viennoiseries revues et corrigées à la japonaise, etc. Le tout soigneusement emballé dans des mini-sacs de plastique, un par gâteau, par de charmantes employées qui vous demandent si vous avez besoin d’encore plus de sacs. J’ai brandi notre tote bag, sauvons la planète, et je suis ressorti avec de quoi nourrir un régiment.

Durant le trajet, dans un wagon quasiment désert, nous jetons un dernier coup d’œil au volcan de la baie de Kagoshima. Une vingtaine de planches à voile sont regroupées au large d’une plage déserte. J’espère pouvoir me baigner à Miyazaki.

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On arrive à l’hôtel vingt minutes avant quinze heures, l’heure du check in officiel. Et au Japon, l’heure c’est l’heure. Il ne viendrait pas à l’idée de l’employée d’accueil souriante de vérifier si notre chambre est faite et libre. Nous devons ressortir. On laisse nos valises verrouillées dans un rack à l’entrée et on explore le coin. Plein de galeries, comme d’habitude,

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et des rues marchandes qui s’illumineront dès la nuit tombée – ici elle arrive un peu avant six heures.

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Donc peu de photos, mais de belles lumières, des devantures ornées de lanternes multicolores, des pubs géantes sur les façades des grands immeubles, dont certaines, en trompe-l’œil, sont saisissantes. Et on photographie une enseigne de dentiste, plutôt mignonne.

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Après le dîner (les trois premiers restaurants étaient complets, il faut qu’on apprenne à réserver), on marche un peu dans les rues avoisinantes en tournant autour de l’hôtel.

C’est l’heure où les Japonais sortent, les enseignes des night-clubs s’en donnent à cœur joie (certains bâtiments sont des empilements de clubs, un par étage). Il règne une ambiance plutôt bon enfant, on assiste à une remise de prix de gamins sur une esplanade, on croise des élégantes et des groupes d’adolescents des deux sexes généralement vêtus de leur uniforme scolaire. Pas le moindre touriste occidental en vue. Et aucune inscription en anglais, ou presque, tous les menus sont en caractères japonais. Heureusement qu’il y a les photos des plats.

Demain dimanche, on explorera un grand parc au bord de la mer.

 
 
 

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