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43.    Tokyo, jour 8

  • jean-claudedunyach
  • il y a 2 jours
  • 2 min de lecture

Tous les touristes qui passent par Tokyo vont faire un tour à Shibuya. C’est un quartier qui ne ressemble à aucun autre, une espèce de concentré de la modernité dans ce qu’elle a de plus excessif ! Les immeubles y sont plus hauts et plus modernes, les carrefours plus peuplés, les publicités plus agressives et bruyantes. Et les gens s’habillent avec une recherche pas toujours heureuse, mais très inventive. On sent que le style gothique/manga accompagné de cheveux de toutes les couleurs a encore de beaux jours devant lui.

Bref, on se croirait dans un film de science-fiction de série B, auquel ne manquent même pas les effets spéciaux 3D incrustés dans les immeubles.

Un premier détail nous met la puce à l’oreille : quand on veut faire du télétravail, au Japon, on peut louer à l’heure un espace dédié, avec table, chaise, prise de courant et WiFi. Petit détail, l’espace en question est grand comme un photomaton, entièrement fermé, et posé dans les stations de métro (on en a surtout vu à Shibuya).

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Les Japonais ont inventé les hôtels capsules, où la « chambre » (pas chère) est un simple tube dans lequel on a glissé un matelas. La même démarche s’applique à ces espaces de travail baptisés Coco Desk.

Personnellement, je pense pouvoir m’y glisser. Mais si je grignote en travaillant, je ne pourrai sans doute pas en ressortir...

Donc, Shibuya : en ressortant de la gare du métro (bondée), on tombe rapidement sur le fameux carrefour envahi de monde où toutes les directions passent au vert simultanément pour les piétons. Cela provoque une marée humaine spectaculaire, qui ne dure que quelques secondes avant que les voitures envahissent de nouveau l’avenue.

Puis ce sont des rues marchandes, envahies de publicités en trompe-l’œil,

des recoins où on se réfugie quand la foule devient oppressante,

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des galeries en hauteur, avec des jardins ou des murs d’escalade. Et des myriades de passants de toutes les couleurs, de tous les styles.

Et des immeubles, encore plus agressifs qu’ailleurs. Chacun d’eux affiche fièrement son propre style, sa propre façon de se lancer à l’assaut des étoiles.

On contourne une vingtaine de nymphettes en train de photographier à travers une vitre en poussant des cris excités. Je jette un coup d’œil : c’est une station de radio où le journaliste est en train d’interviewer une pop-star. Plus loin, un groupe de karts slalome dans la rue entre les voitures, en respectant scrupuleusement les feux rouges.

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On sature vite, trop de choses à voir, à écouter, à sentir – les restaurants abondent. Pourtant, c’est un endroit qui fascine et dans lequel on passe des heures. Y compris dans les magasins. Régine a remplacé son pull oublié dans un des hôtels précédents et on a résisté devant les galeries remplies de grandes marques vues mille fois ailleurs. Je me suis cherché une chemise de style local, un peu branchée, mais ma quête est restée vaine.

En repartant, on s’est arrêté une station de métro avant notre hôtel, pour traîner dans un quartier de restaurants qu’on aime bien. On a trouvé notre bonheur et dégusté des sushis. Il était pratiquement 16h, mais les gens d'ici grignotent n’importe quand, donc on n’a eu aucun mal à se faire servir.

 
 
 

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