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17.    Himeji, jour 2

  • jean-claudedunyach
  • 9 oct.
  • 3 min de lecture

Notre chambre est très calme, même si la voie de chemin de fer passe juste à côté de l’hôtel. Mais on découvre qu’ici, le soleil se lève très tôt. À 6h40, Régine est réveillée par la lumière qui traverse les rideaux et c’est mon tour un quart d’heure plus tard. Du coup, on se lève un peu plus tôt. La journée promet d’être belle, sans doute un peu trop chaude mais on ne se plaindra pas.

Et le petit déjeuner, copieux et varié, est une excellente surprise.

On a réservé sur internet la visite du château du Héron blanc pour 11h, suivi de l’exploration des magnifiques jardins japonais attenants. On est à l’heure, les yeux déjà éblouis par le spectacle de cet édifice d’une blancheur immaculée qui se dresse au-dessus de nous.

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On tourne autour (il est beau sous tous les angles) et on photographie plein de détails, avant d’attaquer la visite intérieure.

C’est assez sportif, car on doit la faire en chaussettes et il faut escalader des escaliers particulièrement raides, en baissant la tête pour éviter les poutres qui nous barrent la route.

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On tient le choc, même si ça fait mal aux pieds, mais on a évité les dérapages et les bosses.

Un peu trop de monde, comme toujours, avec des guides japonais qui parlent fort en agitant leur petit drapeau. Ça fait couleur locale. On verra aussi des tas de gamins vêtus du même uniforme, avec la casquette de rigueur. Visiblement, au Japon, la visite des musées, châteaux, aquariums ou zoo fait très tôt partie du cursus scolaire.

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On s’offre la visite de la grande galerie attenante au château, où vivaient la princesse et ses suivantes, dans une enfilade de minuscules pièces, toutes plus petites que notre chambre d’hôtel. Il y a des tas d’histoires dramatiques associées à celles et ceux qui ont logé là, avec également un puits dans un jardin intérieur où une servante maltraitée a été faussement accusée de vol d’un objet précieux, puis noyée. Depuis, on l’entend compter à la recherche de l’objet manquant. Il faut juste fermer les yeux, tendre l’oreille et faire preuve d’imagination.

Puis on enchaîne sur une succession de jardins japonais qui communiquent entre eux, chacun avec sa spécificité – des bambous, ou des petits lacs avec des carpes, des cascades, etc. Ce sont des endroits paisibles, très zen, que la masse de touristes ne parvient pas à gâcher.

En sortant, de l’autre côté de la rue, il y a des petits restaurants, des marchands de glace ou de douceurs, des boutiques pour touristes. On trouve notre bonheur dans un restaurant où notre table, au premier étage, donne directement sur le château. Manger maladroitement avec des baguettes des nouilles cuites dans un potage parfumé en regardant ce spectacle est une expérience délicieuse.

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On rentre à travers les galeries marchandes, on passe à la gare prendre nos billets pour samedi – l’efficacité japonaise, toujours : pendant qu’on faisait la queue, une hôtesse est venue nous guider vers les machines automatiques et nous a montré comment les utiliser, en faisant tout le boulot à notre place. On n’a pas tout compris – la moindre opération demande des tas de vérifications du passeport, etc., mais on a nos réservations.

Le soir, après la lessive, on retourne au « Bon Marché », le supermarché de la galerie en face de l’hôtel. Régine achète du camembert (il se mérite, enveloppé qu’il est dans 3 emballages différents, mais il n’est pas mauvais), moi des sushis qu’on grignotera dans la chambre avec du raisin hors de prix. Il fait déjà noir, alors on traîne un moment dans la zone commerciale en admirant les vitrines éclairées avant de regagner notre chambre.

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