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9.    Retrouver Kyoto

  • jean-claudedunyach
  • 1 oct.
  • 2 min de lecture

On a quitté Osaka avec un petit pincement au cœur. Cette ville nous a apprivoisés avec ses quartiers animés, ses temples simples et beaux. Un seul regret : nous avons complètement manqué l’exposition universelle. La faute à notre incurie – on aurait dû réserver des mois plus tôt. Mais je maintiens que leur site de réservation est remarquablement mal fichu.

Retrouver Kyoto est un bonheur dont je n’imaginais pas l’intensité. Un peu comme Londres, en fait. On a nos coins favoris, nos itinéraires, nos rendez-vous secrets (les hérons de la rivière, les mochis à la poudre de macha). Notre hôtel est au cœur d’une artère animée, tout près de Gijon, un coin qu’on adore. On pose les valises et on fonce vers un de nos restaurants préférés. On y mange des omelettes à tout arrosées de sodas au gingembre, entourés de statues de geisha grandeur nature qui nous tiennent compagnie. Les murs et les tables sont tapissés de cartes illustrées, de poupées, de collections d’objets divers. On peut acheter des concombres marinés enfoncés sur des piques qu’on déguste en marchant, comme des sucettes géantes. Je finirai par craquer, malgré le scepticisme de Régine.

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Puis balade jusqu’au temple voisin, dont le plafond est orné de dragons. Il y a des jardins Zen, des couloirs qu’on arpente en chaussettes. Je prends les mêmes photos qu’il y a deux ans, tant pis (on peut photographier, mais les selfies sont interdits et les gardes surveillent – ne me demandez pas pourquoi). Ce sont des souvenirs qui se renouvellent. Et j’achète un tampon de dragon dans une petite boutique sur le chemin. J’y retournerai sans doute, il y a des trésors.

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On a bien sûr ramené quelques mochis au passage, puis des boulettes de riz parfumées à plein de choses indéfinissables, pour grignoter dans notre chambre. La nuit est tombée, alors on traîne dans les immenses galeries marchandes éclairées par des lanternes. Il y a de beaux éventails, des baguettes de luxe, des poteries, les indispensables maneki-neko moches comme tout… Il y a beaucoup plus de touristes étrangers qu’à Osaka, mais le dépaysement reste le même. Juste un peu plus cheap.

 
 
 

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