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28.    Miyazaki, jour 3

  • jean-claudedunyach
  • 20 oct.
  • 2 min de lecture

Une des choses qu’on apprécie au Japon, c’est le fait qu’il est interdit de fumer partout. Y compris dans les rues. De temps en temps, il y a une cahute réservée aux fumeurs sur le bord du trottoir, mais c’est tout. Le reste du temps, l’air est pur, chargé d’odeurs de nourriture ou de fleurs. Les voitures sont en général électriques, ce qui fait qu’elles polluent très peu.

Une autre chose appréciable, c’est la variété des petits déjeuners. Dans tous les hôtels où nous avons séjourné, il y avait sept à dix plats salés différents chaque matin, plus des viennoiseries et du café et du thé. Ça veut dire qu’on peut manger du poulet sauté aux légumes, des œufs saucisse, des beignets de légume divers, une soupe miso, l’indispensable riz avec épices à rajouter soi-même, du poisson séché ou salé… Avec des assiettes compartimentées pour ramener facilement du buffet une bouchée de ci et de ça, qu’on déguste en alternance. C’est tout à fait ce que j’aime. Changer de goût à chaque bouchée me donne l’impression d’être riche !

Donc, convenablement lestés et profitant de la fraîcheur matinale, nous sommes partis pour une longue balade à pied d’une heure. Sur le chemin, on croise un autel familial avec un dieu hilare juché sur un tonneau qui nous rappelle Bacchus ou Silène.

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Mais le reste du trajet vers le musée d’art de la ville n’est pas particulièrement excitant. Mauvaise pioche : ledit musée est fermé le lundi. Dommage, il est immense et rempli d’œuvres d’art moderne que nous ne verrons pas puisqu’on repart demain matin. Dépités, nous poursuivons jusqu’à un temple adossé à la forêt, pas spécialement fascinant malgré la présence de jolies lanternes japonaises,

puis nous décidons de pousser jusqu’au parc d’après, Heywadai, situé à une demi-heure de marche avec beaucoup de grimpette et d’escaliers.

Et nous avons eu raison…

Le parc est sauvage, immense (nous n’en avons exploré qu’une petite partie). Au milieu se dresse la tour de la paix, très impressionnante, même de loin,

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et juste à côté une zone boisée où on a installé en plein air plusieurs centaines de statuettes en terre cuite (haniwa) trouvées dans des tombes locales. Elles datent de plus de mille cinq cents ans, la période Kofun pour être précis. Quand on enterrait un leader, on plaçait ces statuettes tout autour pour l’honorer.

Telles qu’elles sont disposées, au pied des arbres, sous la pluie, elles acquièrent un charme singulier. Il y a de tout : chevaliers, serviteurs, animaux domestiques ou de basse-cour.

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La balade dans ce petit coin est étonnante, surtout suivie de l’escalade de la tour de la Paix (encore des escaliers).

Au retour, on a pris un bus qui nous a lâchés à deux minutes de l’hôtel. On a de la lessive à faire et les valises à préparer. Nous ressortirons peut-être en soirée pour regarder les lumières, comme hier et le jour d’avant. Et je rêverai sans doute de statues animées pour protéger ma tombe…

 
 
 

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