5. Osaka jour 3
- jean-claudedunyach
- 27 sept.
- 2 min de lecture
C’est samedi, c’est musées… Si vous n’aimez pas ça, vous pouvez sauter ce post (ce qui serait dommage, il y a des céramiques exceptionnelles et un Modigliani).
Fidèles à nos habitudes, on a marché. Pas question de prendre le métro, on veut profiter à plein du dépaysement engendré par la ville. Donc on parcourt les immenses galeries marchandes en flânant devant les vitrines, on regarde les menus des restaurants et leur collection de plats en cire montrant ce qu’ils offrent, on observe les gens, leur façon de s’habiller, de marcher à petits pas (un téléphone à la main, souvent). Il y a de quoi s’émerveiller à chaque coin de rue.
Premier arrêt, le Nakanoshima museum of art et son chat fétiche.

Avec une grosse exposition consacrée au peintre local Koide Narashige qui a introduit la peinture à l’huile au Japon au début du XXe siècle (ne rigolez pas, c’était révolutionnaire à l’époque). En plus, il a peint beaucoup de nus féminins (ça aussi c’était révolutionnaire).
Bon, c’était instructif, mais pas vraiment excitant. Les nus en question m’ont paru assez convenus – en plus, le musée exposait un Modigliani juste à côté,

et il n’y avait pas photo. Par contre, il a peint pas mal de natures mortes à la japonaise, avec une technique rappelant Cézanne, et ça méritait le coup d’œil.
Et il y avait un immense robot installé autour de l’escalier, vestige d’une expo précédente.
La pause de midi s’est déroulée dans un minuscule boui-boui, où même l’addition était en japonais :

2 700 yens à deux, soit 15 euros, pour un grand plat de nouilles chacun avec des trucs indéfinissables dedans, et deux thés glacés. Les miennes étaient fort bonnes, celles de Régine imbouffables. Choisir sur une carte sans traduction relève de la roulette russe, même si les photos aident un peu.
Ensuite, jolie balade le long du fleuve jusqu’au musée de la céramique.

Attention, il y a du lourd ! Une exposition de vases céladon coréens, chinois et japonais, sur 13 salles. Que des chefs-d’œuvre ! Vous ne couperez pas aux photos.
C’était incroyable, avec un souci du détail dans la présentation qui force le respect, même si ça semblait parfois exagéré (d’après une affiche explicative à l’entrée d’une salle, la meilleure lumière pour admirer un céladon est celle d’une journée d’automne, vers 10h du matin, quand la lumière du sud-est passe à travers une fenêtre tendue de papier huilé). Du coup, ils ont reconstitué ladite lumière avec des leds et des lasers. J’ignore si c’est réellement authentique, mais c’était magnifique et on avait le droit de photographier.
Pour nous remettre de nos émotions, on a grignoté des sablés décorés avec des reproductions de certaines des œuvres du musée, arrosés de café.

Et on est rentré tranquillement, une demi-heure de marche jusqu’à l’hôtel dans des petites rues qui commençaient à s’animer pour la soirée. Nous dormirons bien ce soir, malgré l’étroitesse de notre chambre.






































































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