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7.    Osaka jour 5

  • jean-claudedunyach
  • 29 sept.
  • 2 min de lecture

Des ritournelles et du lavage. Voilà à quoi se résume notre journée.

Panne d’oreiller, ce matin. Du coup, on manque le petit déjeuner de l’hôtel, ce qui est regrettable, et on part à l’aventure vers le château d’Osaka, pour se balader dans les jardins. On s’offre un arrêt breakfast sur le chemin, dans le coin des banques, ce qui se révèle cher et peu copieux (cela dit, il pleuvait pendant qu’on mangeait et ça s’est arrêté quand on est sorti). Les dieux de la météo étaient avec nous.

Et nous avons subi nos premières ritournelles de la journée – le restaurant diffusait de la pop japonaise, qui n’a rien à envier à la nôtre côté mélodies insipides et arrangements sans imagination. C’était un signe, on aurait dû se méfier.

Ce coin d’Osaka est assez différent de ce qu’on a pu voir jusqu’ici. Les avenues sont larges, souvent à plusieurs étages. Les piliers et les arcs de béton tracent d’étranges mandalas sur le ciel gris.

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Ce genre d’architecture brutaliste me fascine. On croise des fleuves enserrés dans des gangues de béton, surplombés par des autoroutes ou des voies de chemin de fer.

On est loin des petites échoppes joliment décorées qui ont constitué notre quotidien jusqu’à présent.

Le château est extérieurement très beau. Il est enserré par deux enceintes de pierre et par de larges douves. Il est aussi enserré par des minibus ouverts, genre petits trains pour touristes, qui promènent des grappes de gens blasés en diffusant à fond les ballons de véritables ritournelles qui vous rentrent dans l’oreille, jusqu’au cerveau. Imaginez ce que ça donne quand plusieurs minibus se croisent. Ça gâche un peu le côté monumental du décor. Cela dit, il y a de jolies lanternes japonaises et des statues. Et des corbeaux, nombreux, qui croassent à qui mieux mieux.

On rentre tôt, parce qu’on est crevés et qu’on a faim. Corvée de lavage, puis repas dans notre quartier, pour goûter à une des spécialités d’Osaka : les brochettes dans de la panure parfumée. Ce n’est pas mauvais, ça nous tiendra au corps jusqu’à demain.

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On rentre sans se presser via la galerie marchande la plus proche, bourrée de monde malgré l’heure. Ici, tout ferme tard, beaucoup de gens vivent la nuit. Les boîtes de nuit autour de l’hôtel font clignoter leurs pubs, les voitures roulent au pas dans les ruelles encombrées de piétons. On a l’impression d’être là depuis toujours.

 
 
 

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