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4. Osaka jour 2 (suite et fin)

  • jean-claudedunyach
  • 26 sept.
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 27 sept.

On a marché, beaucoup. Et c’était bien.

Dans le Japon des grandes villes, le dépaysement est avant tout sensoriel. D’abord les bruits : dans le coin des restaurants où nous sommes, le matin est ponctué par le tintement des bouteilles de bière vides que les livreurs à vélo emportent. Et le soir, c’est au tour des bouteilles pleines qu’on apporte dès que la nuit tombe. Le son est plus grave, plus réfléchi…

Il y a les ritournelles incessantes des magasins, les cris des jeunes filles en tenue de manga qui essaient d’attirer le chaland devant les restaurants, avec des intonations finales en « aaaa » qui parcourent toute la gamme, en descendant ou en montant. Ça doit avoir une signification, mais j’ignore laquelle.

Et les décorations d'Halloween, qui ont déjà envahi la ville et qui tintinnabulent.

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Puis les odeurs… les restaurants sont partout, ou presque, donc les parfums de nourriture saturent quasiment chaque petite rue. Difficile de ne pas saliver, parfois. Surtout quand on voit les enseignes géantes en forme de choses à manger.

On marche jusqu’au syndicat d’initiative, pour s’entendre dire que notre billet pour l’exposition universelle ne servira à rien. Un « non » à la japonaise : « il vous faut essayer encore et encore sur le site, mais tout est déjà archi-complet ! Et inutile d’aller là-bas, ils ne vous laisseront pas rentrer avec votre billet, sans réservation. » On abandonne donc l’affaire et on se dirige vers le temple le plus proche, célèbre pour sa figure géante. Et ses dents, peu engageantes.

Ensuite, on se retrouve, presque par hasard, dans le quartier de la tour Hitachi, qui est bordé de galeries marchandes et de rues à restaurants, le tout très touristique. On joue donc docilement les touristes et on n’est pas les seuls.

Ensuite, le musée de « fine arts » qui a une exposition temporaire fascinante sur les objets en laque rouge (pas de photos, c’est interdit) en plus d’une belle collection de netsuke et autres kakemonos magnifiques.

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Et juste derrière, il y a un beau jardin, avec un héron qui a décidé de venir amuser les visiteurs en se posant sur la pancarte devant l’étang. Je n’en avais jamais vu d’aussi près, il m’a fait un clin d’œil. Son copain d’Amsterdam avait dû lui parler de moi.

Sur le chemin, on croise un insecte géant posé sur un toit. L’invasion a déjà commencé…

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Au retour, la nuit tombait. C’est le moment où les enseignes rivalisent d’intensité pour attirer le passant. C’est très futuriste, parfois, intemporel souvent. Et généralement très beau.


 
 
 

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